Intolérances alimentaires ?
Vous souffrez de fatigue, coups de pompes, ballonnements, troubles du transit ou maux de têtes ? Peut être, êtes vous intolérants à certains aliments ?
De plus en plus de personnes optent pour une alimentation sans gluten ou sans produits laitiers et s’en voient améliorés. Certains dénoncent le phénomène de mode, mais quel serait réellement l’intérêt à suivre une diète stricte par mode, sinon pour une bonne raison ? Surtout si ces personnes se sentent mieux dans leur corps et dans leur tête.
- Allergies
- Immunité
- Intolérances
- Peau réactive
- Digestion difficile
- Troubles du transit
- Toux – Éternuements
- Boutons – Démangeaisons
1/Allergies ou intolérances alimentaires ?
Une allergie est une réaction immédiate. L’aliment (antigène), dès qu’il est ingéré entre en contact avec notre organisme, et est reconnu comme étranger et nocif par notre système immunitaire. Cela déclenche une réaction allergique de type I instantanée et intense avec sécrétions d’anticorps IgE et IgM. Les signes peuvent varier de simples rougeurs, démangeaison cutanée, diarrhée, larmoiement, éternuement, gonflement jusqu’à l’oedème de Quincke et choc anaphylactique. Les allergies alimentaires sont décelées par des tests d’allergie cutanés ou sanguins. Dans ce cas, l’éviction alimentaire stricte est de conseil, avec éventuellement un protocole de désensibilisation avec un allergologue.
On parle d’intolérance ou d’hypersensibilité alimentaire lorsqu’un aliment déclenche une série de maux et symptômes beaucoup plus vagues et diffus, tels que des maux de tête, ballonnements, rhinite chronique, troubles du transit, somnolence, fatigue, douleurs musculaires et articulaires
Il s’agit pourtant bel et bien d’une réaction du système immunitaire, dite allergie de type III, avec l’apparition d’anticorps IgG dans les 48h après avoir mangé un aliment. Il est bien plus difficile de déceler ces intolérances car l’on ne fait pas toujours le lien entre un état de fatigue, de déprime ou de douleurs et son alimentation.